Où trouver l'animal ?
- La raie pastenague à points bleus se rencontre communément dans une zone allant de l’Afrique du Sud à la Papouasie Nouvelle-Guinée, mais aussi la Malaisie et l’Indonésie. Elle évolue en mer Rouge et aussi du côté de la Tanzanie et Madagascar.
- L’augmentation de la population de la Taeniura lymma en Asie du Sud-Est serait liée selon l’UICN à une diminution de la présence des requins, due à la surpêche. (Source : UICN).
- La raie pastenague à points bleus est un poisson benthique qui vit sur les récifs côtiers jusqu’à une profondeur de 50 m avec une préférence pour les grottes et les corniches le jour.
- Animal nocturne, elle chasse en groupe à l’affût ou en nageant au-dessus du fond, dans les eaux peu profondes pour y trouver sa nourriture à la marée montante.
Comment le reconnaît-on ?
- Avec son dos jaunâtre marqué de taches bleues, cette raie pastenague est facilement reconnaissable. Son ventre est généralement blanc.
- Son corps est en forme de disque, aplati et la taille maximale de la raie est de 35 cm en largeur de disque.
- La bouche et les narines se trouvent sur le ventre. Sur le dos se trouvent les yeux, placés sur le haut de la tête et les évents qui lui servent à respirer et lui évitent d’absorber du sable.
- Comme les autres raies pastenagues, elle possède des aiguillons venimeux, à la base de sa queue qui est plus longue que le corps. Les aiguillons sont remplacés régulièrement.
Quelle est sa particularité ?
La maturité sexuelle des mâles est atteinte lorsque celui-ci a une taille de 20 cm de largeur de disque, la taille à maturité des femelles n’est pas connue.
La reproduction des raies pastenagues à points bleus est vivipare aplacentaire. Les œufs éclosent et les bébés raies se développent dans le corps de la femelle. Ils mesurent 13 cm de largeur de disque à la naissance.
Menace et mesure de protection
La raie pastenague à taches bleues est vulnérable à la dégradation de son habitat, notamment la destruction des récifs coralliens et la pollution des zones côtières.
Communément capturée par les pêcheries opérant sur les récifs coralliens peu profonds, elle est probablement affectée par la pêche à la dynamite. Sa chair est largement consommée.