Mr. Goodfish, une filière engagée.
Dominique Godefroy, Directeur de l’Ifremer Manche / Mer du Nord : « Ifremer intervient en amont dans l’acquisition de données au niveau européen sur à la fois l’état des stocks mais aussi l’état général du milieu marin. Ils permettent à Mr. Goodfish de prendre et d’orienter à la fois les restaurateurs et les consommateurs sur les bonnes consommations. En chiffres, cela représente un suivi de 200 espèces et pour l’Ifremer, ce sont 25 campagnes par an. Encore aujourd’hui, environ 26 % des espèces sont surexploitées et Mr. Goodfish contribue justement à la commercialisation de poissons durablement exploités au détriment des poissons qui sont fragilisés par une surpêche ou une surexploitation. »
Eric Guygniec, Président de l’armement APAK / Lorient : « Mr. Goodfish correspond un petit peu à notre façon de voir les choses. C’est-à-dire qu’à une époque on péchait pour pécher. Aujourd’hui, on pêche par rapport à une ressource, par rapport à un environnement et un marché. L’idée, c’est qu’on prend soin de la ressource, on prend juste des intérêts et on ne touche pas au capital. Quand on cible une espèce, on a trois points importants : que la ressource soit là, qu’on ait des quotas et des marchés. Si ces trois points-là ne sont pas réunis, on n’ira pas sur cette espèce-là. Mr. Goodfish valorise le poisson qui n’est pas cher, très bon et de saison. »
Aymeric Chrzan, Secrétaire général du Mareyage Boulonnais / Boulogne-sur-mer : « Depuis quelques années maintenant, la criée identifie les espèces, les produits sont Mr. Goodfish. On oriente la consommation sur des produits qui ne présentent pas de soucis en termes de ressources et on incite également les consommateurs à diversifier leurs consommations. On est également sur des listes qui permettent de découvrir des espèces qui sont peu connues par les consommateurs. On est à Boulogne, l'un des plus grands ports de pêche d’encornets, de seiches, de vives, … Ces espèces-là sont peu connues et peu consommées en France. »
Valentine Courageux, Poissonière, Le MINCK / Grand-Fort-Philippe : « C’était une évidence pour nous d’intégrer ce programme-là. Notre rôle c’est de savoir conseiller la clientèle sur les produits de saison, leur donner aussi des idées de produits qu’ils n’ont pas l’habitude de consommer, des idées de recettes et de sensibiliser les gens sur les poissons de saison. Il y a des gens qui ont des habitudes de consommation et c’est vrai qu’il y a plein de produits méconnus. Sauf que les gens, on les a amenés à goûter une fois la vive et ils trouvent ça délicieux et ils vont le refaire. Ça implique tout le monde quoi et c’est ça qui est important. C’est un plus, je trouve, de participer à ce genre de programme. »
Henri Hellin, Directeur de production / Fermes Gloria Maris, France : « L’aquaculture et la pêche seront deux métiers complémentaires sur le marché. Nous, on est des éleveurs de la mer. Notre but ce n’est pas de produire à bas prix, à tout prix, quoi qu’il arrive. C’est d’avoir des produits de très haute qualité. Cela demande une philosophie d’approche très différente. Ça veut dire que tous les paramètres sur lesquels on a un potentiel d’action doivent être intégrés pour optimiser tous les impacts. Mr. Goodfish se préoccupe justement du respect de l’environnement au sens large et, pour moi, noble du terme. Et nous, nous considérons que nous sommes directement concernés, aussi bien par nos actions que par l'impact de l'environnement sur notre activité. Quand nous avons appris qu'il y avait une démarche pour identifier les critères qui font qu'une aquaculture est vertueuse, cela nous a intéressés d'être dans cette logique, de réfléchir avec eux et d'aller dans ce sens.
Gaël Orieux, Chef du restaurant AUGUSTE - Paris : « Ce qui m'a motivé pour adhérer à ce programme, c'est surtout que je me rendais compte qu'à partir des années 2007, il commençait à y avoir des pénuries de certaines espèces de poissons assez connues, comme le bar ou le turbo. Il y avait aussi beaucoup de problématiques concernant le thon et l'anchois. Mon raisonnement était le suivant : qu'est-ce que je peux mettre en avant pour que d'autres espèces puissent se reproduire tranquillement pendant ce temps-là ? J'ai donc cherché ce que je pouvais cuisiner et mettre dans mes assiettes. Cela m'a également fait beaucoup évoluer ma carte, car il y avait des espèces que je ne connaissais pas forcément. Et pour moi, la pêche est un peu comme une cueillette, il faut prendre ce qui est abondant à certaines saisons. »
Retrouvez tous nos partenaires sur www.mrgoodfish.com et sur l'application Mr.Goodfish.