La vie au sein du récif corallien : quand les espèces cohabitent et s'entraident

Statut de la relation : Mutualisme – « Gagnant – gagnant » 

La plus connue des relations inter-espèces est celle du poisson-clown avec son anémone. Le petit poisson s’installe en couple au sein de l’anémone, s’en éloigne à peine et s’y reproduit. Il est protégé des tentacules urticants de l’anémone grâce à un mucus qui recouvre son corps. En échange de la protection qu’elle lui apporte, le poisson-clown défend le territoire de l’anémone, la nettoie, éloigne les prédateurs qui s’en approcheraient d’un peu trop près et lui apporte de la nourriture.

Statut de la relation : Mutualisme - « Gagnant – gagnant » 

Au sein du récif corallien, les crevettes nettoyeuses – comme leurs « collègues » labres nettoyeurs, ont une fonction essentielle pour les poissons, elles les débarrassent des parasites et de leurs peaux mortes. 

Elles se nourrissent de ces déchets et proposent aux poissons un véritable « service de nettoyage ». 

Statut de la relation : Mutualisme - « Gagnant – gagnant » 

Autre relation étonnante, celle qui unit le gobie et la crevette pistolet. Ce sont deux colocataires qui partagent un terrier, creusé par la crevette. 

Le gobie, lui fait le guet à l’entrée du terrier et en cas de danger, il alerte la crevette qui a une mauvaise vue.  

*mutualisme : Le mutualisme correspond à une interaction à bénéfices réciproques.

Statut de la relation : Symbiose 

S’il est une relation essentielle à la vie des coraux, c’est bien celle qui le lie à la zooxanthelle. Cette micro-algue qui vit dans les tissus du corail lui apporte oxygène et glucides, indispensables à sa croissance. 

En retour, le corail fournit à la zooxanthelle des nutriments et un abri.