Comme tout décapode, le bernard l’hermite possède 10 pattes. Les trois paires avant dont ses deux pinces lui servent à se déplacer. Son avant-dernière paire de pattes lui sert à accrocher sa coquille, sa dernière paire arrière l’attache à l’axe central de sa coquille.
Sa pince droite est plus grande que la gauche. Elle lui sert aussi à boucher l’entrée de sa coquille en cas de danger.
Par ailleurs, le bernard l’hermite apprécie la compagnie; il lui arrive de partager la surface de sa coquille avec une ou deux anémones. Les tentacules urticants de ces dernières servent de dissuasion. En retour, elles se nourrissent des reliefs de repas de leur hôte.
Le bernard l’hermite dispose d’une carapace mais incomplète ; son ventre nu le rend vulnérable. Pour se protéger, rien de tel qu’une coquille de gastéropode dans laquelle il rentre à reculons.
Le juvénile choisit généralement une coquille de littorine, un mollusque gastéropode ; l’adulte préfère celle du buccin connu aussi sous le nom de bulot, adaptée à sa taille.
Lorsque sa coquille est abîmée ou trop étroite, le bernard l’hermite part à la recherche d’une autre, en bon état ou plus grande.
D’autre part, en tant que charognard, le bernard l’hermite assure une sorte de service sanitaire des fonds marins.
Le saviez-vous ? Dans certains pays, il est interdit de ramasser des coquillages afin de ne pas priver d’abri le bernard l’hermite.
Retrouvez le bernard l’hermite dans l’exposition Voyages en mer du Nord de l’exposition Des Rivages et des Hommes.
Le bernard l’hermite terrestre Coenobita rugosus est à voir dans l’espace Mangrove.
Crédit photos : Fernando Losada Rodriguez – CC BY – SA 4.0 / Wikimedia, Thomas bresson – CC BY 2.0 / Flickr