Quel est le plus grand poisson osseux du monde ?

Le poisson-lune Mola mola est le poisson des records ! Plus grand et plus lourd poisson osseux, il présente également la particularité d’avoir une croissance continue. Il ne cesse jamais de grandir et plus il mange, plus il grandit.

Autre record : le poisson-lune peut produire jusqu’à 100 millions d’œufs en une seule ponte. Cela fait de lui le poisson qui osseux qui pond le plus d’œufs. Le requin-baleine est aussi le plus grand poisson du monde mais dans la catégorie des poissons cartilagineux.

Le poisson-lune est un poisson de pleine mer qui vit dans les eaux tropicales, subtropicales et tempérées du monde entier, à la surface de l’océan comme dans les profondeurs.

D’ailleurs, à la surface, on le repère facilement à sa nageoire dorsale qui sort de l’eau et qui peut être confondue avec un aileron de requin. 

Lorsqu’elle dérive en surface et prend les rayons du soleil, la môle en profite pour se faire déparasiter par certains oiseaux. En effet, il est généralement infesté d’une quarantaine d’espèces différentes de parasites dont il tente de se débarrasser par différents moyens.

Que mange-t-il ?

Le poisson-lune se nourrit de méduses, salpes, cténophores, calmars, petits crustacés. On estime qu’en Méditerranée un poisson-lune de 120 kg mangerait environ 71 kg de méduses par jour.

Quelle est sa particularité ?

Le poisson-lune n’a pas d’écailles et ne possède pas de vessie natatoire. C’est un animal inoffensif qui connait peu de prédateurs. Le déclin des populations de requins, un des rares prédateurs de ce poisson expliquerait l’augmentation du nombre de poissons-lunes. La prolifération des méduses liée au changement climatique et à la surpêche des espèces prédatrices des méduses est également avancer pour expliquer la population grandissante du poisson-lune.

Le saviez-vous ? À leur naissance, les juvéniles ne font que quelques millimètres et sont couverts d’épines qui disparaîtront en grandissant.

Menaces et mesures de protection

Espèce classée vulnérable sur la liste rouge de l’UICN, le poisson-lune est victime des filets traînants et des sacs plastiques qu’il prend pour des méduses.