Nausicaá porte la voix de l’océan à la COP30

Du 10 au 21 novembre se déroule la conférence de Belém sur les changements climatiques.

La grande conférence mondiale pour le climat, la COP30, se tient en ce moment à Belém, au Brésil. Dix ans après l’élan d’espoir qu’avaient provoqué les Accords de Paris, cette nouvelle édition se place sous le signe du dialogue, alors que l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C semble de plus en plus difficile à atteindre. 

Belém est un symbole fort pour ce rendez-vous international : c'est une ville carrefour. Carrefour entre la forêt amazonienne et l’océan Atlantique, deux piliers majeurs de la lutte contre le dérèglement climatique. Carrefour aussi entre les décisions internationales et la voix des peuples autochtones, qui sont souvent les plus touchés par les catastrophes causées par ce bouleversement. 

Une COP tournée vers la science et le partage

Cette COP30 met l’accent sur la science, l’éthique et la coopération. Au programme des débats : la lutte contre la désinformation, la participation des peuples autochtones, l’égalité des genres... Elle se distingue également par la création de nouvelles initiatives : 

  • Le Circle of Presidencies, qui va réunir les anciens présidents de la COP pour accélérer la mise en oeuvre des Accords de Paris 

  • Le Circle of Peoples, qui va valoriser l’apport des peuples autochtones et des communautés locales 

  • Le Global Ethical Stocktake, pour lancer une réflexion mondiale sur les valeurs qui doivent guider l’action climatique. 

La COP de la vérité

"Nous vivons à une époque où des obscurantistes rejettent les preuves scientifiques et attaquent les institutions. Il est temps d’infliger une nouvelle défaite au négationnisme."
Le président brésilien Lula lors de la session d’ouverture le 10 novembre 

Nausicaá, un acteur pour l’océan 

Le rôle de l'océan, en tant que régulateur majeur du dérèglement climatique et source de solutions, est de plus en plus reconnu. Plusieurs initiatives et débats lui sont consacrés lors de cette COP30.  

Iwona Gin, responsable des relations internationales, et Lolita Couchène, chargée de plaidoyer, sont présentes à Belém pour représenter Nausicaá. Leur mission ? Porter la voix de l’océan et accompagner les jeunes du mouvement Citizens of the Ocean, que Nausicaá soutient depuis plusieurs mois. 

Nausicaá va également suivre de près l’un des trente thèmes de discussion officiels de cette COP30, consacré à la préservation et à la restauration des océans et des écosystèmes côtiers. Nausicaá défend la position de la Plateforme Océan & Climat, qui plaide pour une meilleure intégration de l’océan dans les politiques climatiques et un engagement renforcé pour leur préservation. 

Lolita Couchène, chargée de plaidoyer à Nausicaá

Pour une mobilisation collective 

Nausicaá organise également deux « side events », c’est-à-dire des événements parallèles aux négociations de la COP30 :  

  • L’un consacré à la lutte contre la désinformation climatique, 

  • L’autre à la coopération internationale pour renforcer le lien entre climat, nature et société. 

Ces rendez-vous, menés avec le Réseau Océan Mondial, le Global Ocean Forum et plusieurs partenaires, illustrent la volonté de faire front commun pour la santé de l’océan. 

La participation de Nausicaá à la COP30 s’inscrit dans une dynamique globale, lancée lors de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan (UNOC3), qui invite les pays à intégrer l’océan dans leurs plans climat nationaux grâce au « Blue NDC Challenge » porté par le Brésil et la France. 

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