Low and slow, le nouvel art du voyage

Et si, en prenant son temps, on se faisait du bien en préservant la planète ?

Partir un jour…. Bas carbone

Ou low carbon, si on veut frimer !
Une nouvelle tendance ? Une nécessité ? Une prise de conscience écologique ?

L'été se termine, mais l'envie d'évasion se poursuit : sea, crème solaire and fun !

Mais où partir pour ses prochaines vacances ? Et surtout, comment y aller ? 
La tentation est grande de cliquer sur une offre d’évasion rapide, au-delà des frontières, à prix très attractif. Mais ce low cost est-il aussi low carbon ? Rien n’est moins sûr…

Le voyage bas carbone : une contrainte ou une chance ? 

Et si on réconciliait besoin de vacances et conscience écologique ? Le voyage bas carbone n’est pas forcément synonyme de lenteur et de retour en arrière. Au contraire, il redonne au temps du trajet une place qu’il avait perdue et rappelle que le voyage est aussi important que la destination.

Alors, rien ne sert de courir… il faut partir en train !

Pourquoi voyager bas carbone ?

Voyager bas carbone, c’est organiser ses déplacements pour réduire au maximum son empreinte carbone, c’est-à-dire la quantité de gaz à effet de serre émise par ses activités de voyage.

Car le transport (voiture, avion) est le poste le plus émetteur de gaz à effet de serre dans l’organisation des vacances. Il représente 5,3 % des émissions anthropiques totales, et devraient passer de 1 597 à 1 998 millions de tonnes entre 2016 et 2030, selon un rapport de l’OMT – Organisation Mondiale du Tourisme.
Une étude de 2018 estime que le secteur du tourisme représente 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Un trajet nommé désir 

Entre un voyage en train, où l’on profite des paysages, et des heures coincé·e dans les embouteillages des grands départs… que choisir ? et surtout, qu’est-ce qui me permettra d’arriver détendu·e, prêt·e à savourer mes vacances ?
Voyager autrement, c’est voyager mieux

Et si on adoptait les 3 R du voyage slow & low : Ralentis, Regarde, Respire.

Prendre le temps, c’est aller moins loin, moins vite… mais vivre les événements plus intensément. Sur place, la marche, le vélo ou les transports en commun permettent de visiter les environs à un rythme plus lent, mais plus riche de découvertes.
C’est faire du tourisme immersif, se concentrer sur un lieu et ses alentours, et découvrir que le beau est souvent tout près de chez soi. Le périmètre est peut-être plus restreint, mais l’exploration est plus profonde, plus authentique.

Le temps des vacances redevient un temps de connexion :
Fini la course à la performance, aux vacances instagrammables et à la peur de rater – cette fameuse Fear of missing out. 
Place à la surprise, à l’émerveillement, à la découverte d’un lieu inattendu. Au temps suspendu, assis·e en terrasse, posé·e, à savourer une spécialité locale en regardant la vie autour.
 

Et une fois sur place ?

Le bas carbone peut s’appliquer aussi sur les autres aspects du voyage :

  • Hébergement : fuir les grands complexes hôteliers, préférer des lieux labellisés ou locaux.
  • Repas : consommer local et de saison, suivre les habitudes des habitants et repérer les adresses où viennent les habitués, généralement un gage de qualité.
  • Équipement : emporter sa gourde en randonnée, éviter les plastiques à usage unique.
  • Souvenirs : rapporter moins de souvenirs mais choisir des productions artisanales, porteuses de sens qui garderont leur attrait une fois rentrés à la maison.

Où partir alors ?

Les sites Hourrail et Mollow vont vous faire aimer le train !
Ils proposent des circuits en France et en Europe, accessibles en train, avec des idées d’escapades qui font déjà voyager rien qu’à leur lecture.