Ce poisson tire son nom des mandarins chinois aux costumes traditionnels très colorés.
Dans le même esprit, il est parfois appelé poisson-cachemire.
Il fait partie de la famille des dragonnets et est donc cousin avec le dragonnet rubis.
Le poisson mandarin a une tête triangulaire, de gros yeux saillants et des lèvres avancées.
Mais il est surtout identifiable à ses couleurs brillantes. Sa livrée bariolée comporte une base de couleur marron voire orange et des bandes sinueuses vertes et bleues. On peut également remarquer des taches jaunes. Les dessins changent d’un poisson à l’autre.
Selon des observations, en période de reproduction, les mâles seraient plus colorés que les femelles.
On distingue d’ailleurs les mâles des femelles grâce au premier rayon de leur nageoire dorsale. Celui-ci est deux fois plus grand chez le mâle que chez les femelles. Lorsqu’il n’est pas dressé, il est rabattu sur le dos du poisson mandarin et peut atteindre sa nageoire caudale.
Le poisson mandarin a une peau sans écaille. Elle est recouverte d’un épais mucus qui lui permet de se protéger des bactéries.
Il semblerait que ce mucus agisse comme un répulsif contre ses prédateurs : il contiendrait des toxines. De plus, les couleurs intenses jouent souvent le rôle d’avertissement contre les prédateurs et indiquent la toxicité d’un animal…ce qui tient les prédateurs à l’écart.
Le poisson mandarin se déplace en ondulant ses nageoires pectorales. Il passe la plupart de son temps à manger en picorant sur les coraux. Il ne nage pas en pleine eau mais reste près des oursins diadème et des coraux durs dans lesquels il se cache.
Le poisson mandarin se trouve dans l’exposition Des Rivages et des Hommes.