La tortue-luth est une des figures impressionnantes que vous pourrez découvrir dans l’expérience Grand Large. Géante parmi les tortues marines, la tortue-luth sera votre guide pour cette découverte de la vie en haute mer en réalité augmentée.
Elle symbolise les grandes espèces migratrices de la haute mer.
Cette expérience immersive inédite en réalité augmentée, imaginée par SAOLA Studio, vous emmène à la rencontre des géants du grand large et des espèces de la haute mer face au grand bassin de l’exposition Voyage en haute mer.
Distribution :
présente dans l’ensemble des océans, sauf en Arctique et Antarctique
Lieu de vie :
pélagique, en haute mer jusqu’à 1 300 m de profondeur mais elle nidifie en zone côtière.
Alimentation :
méduses, salpidés, zooplancton, petits crustacés et oursins.
Taille :
1,5 à 2 m
Poids :
300 – 500 kg
Statut UICN :
vulnérable (VU), en déclin ; espèce protégée en France.
La tortue luth Dermochelys coriacea qui peut atteindre les 2 mètres de long et peser 500 kg, est la plus grande des tortues marines et des tortues en général.
Elle se caractérise par une carapace sans écailles qui est formée d’une fine peau recouvrant une épaisse couche de graisse, de couleur grise ou bleue foncée avec des taches claires. Elle présente 7 carènes sur la longueur. Elle n’a donc pas de carapace dure et osseuse comme les autres tortues. En anglais, la tortue luth se dit « leatherback », dos de cuir.
Le saviez-vous ? Le corps des tortues luth n’a pas évolué depuis l’époque des dinosaures.
La forme de son corps lui garantit un bon hydrodynamisme et lui permet d’être rapide sous l’eau avec des pointes à 40 km/h. Ses nageoires avant sont proportionnellement plus longues que celles des autres tortues marines et ses nageoires arrière sont en forme de pagaie, ce qui lui permet de parcourir aisément de longues distances.
La tortue luth est une grande migratrice qui peut parcourir plus de 16 000 km par an entre les sites de nidification et la recherche de nourriture.
En effet, la tortue luth suit les populations de méduses et de céphalopodes qui composent son régime alimentaire.
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La tortue luth se nourrit principalement de méduses, notamment la méduse crinière de lion Cyanea capillata mais elle consomme aussi des tuniciers pélagiques, des poissons, des oursins, des crustacés, des mollusques et quelques algues et végétaux. Les jeunes tortues luth doivent consommer chaque jour l’équivalent de leur poids en méduses pour satisfaire leurs besoins alimentaires.
Le saviez-vous ? La bouche et la gorge de la tortue luth sont dotées d’épines orientées vers l’arrière pour retenir les corps gélatineux des méduses qu’elle ingère.
On la rencontre ainsi dans tous les océans de la planète à l’exception des océans Arctique et Antarctique. C’est une espèce pélagique qui vit en haute mer et peut plonger au-delà de 1 300 mètres de profondeur et rester à cette profondeur pendant 85 minutes avant de remonter à la surface de l’eau pour respirer.
La tortue luth peut vivre jusqu’à 50 ans et elle atteindrait sa maturité sexuelle entre 9 et 20 ans. Tous les 2 à 4 ans, les femelles viennent pondre, toujours sur la même plage située en zone tropicale ou subtropicale. Elles pondent 2 ou 3 fois dans un intervalle de 10 à 15 jours et à chaque ponte elle dépose 100 à 200 œufs dont l’incubation varie entre 60 à 70 jours.
A la naissance, les petites tortues rejoignent l’océan et sur le chemin entre le nid et l’océan ces tortues de 7 cm sont une proie facile pour les oiseaux, crabes ou chiens qui s’en régalent.
La population des tortues luth est en déclin dans plusieurs parties du monde, particulièrement celles du Pacifique. Les tortues sont menacées à la fois sur les plages de nidification ou dans l’océan.
L’urbanisation du littoral a un impact sur l’état des plages qui accueillent les pontes des tortues : la surface de sable sec sur les plages diminue, l’éclairage public gêne les tortues qui viennent pondre et désoriente les jeunes qui veulent rejoindre l’océan.
La montée des eaux liée au changement climatique entraine une érosion des plages et une diminution de l’aire sur laquelle les femelles viennent nicher.
De même, la température du sable a un impact sur la survie des œufs et sur la répartition mâle / femelle car la détermination sexuelle dépend de la température du nid.
Enfin, le réchauffement de l’eau a aussi un impact sur l’abondance et la répartition de la nourriture occasionnant de nouveaux déplacements des tortues mais aussi des variations dans la saison de nidification.
Le braconnage des tortues et la consommation humaine des œufs ont un impact sur la survie de l’espèce malgré son statut d’espèce protégée dans de nombreux pays.
En mer, la pollution plastique est une cause de mortalité pour les tortues qui confondent les sacs plastique avec des méduses et s’étouffent en les avalant.
La prise accessoire dans les filets de pêche est aussi une cause de mortalité des tortues par noyade ou à la suite de blessures ainsi que la collision avec des embarcations quand les tortues sont proches de la surface.
La tortue-luth est une des figures impressionnantes que vous pourrez découvrir dans l’expérience Grand Large. Géante parmi les tortues marines, la tortue-luth sera votre guide pour cette découverte de la vie en haute mer en réalité augmentée. Elle symbolise les grandes espèces migratrices de la haute mer.
Cette expérience immersive inédite en réalité augmentée, imaginée par SAOLA Studio, vous emmène à la rencontre des géants du grand large et des espèces de la haute mer face au grand bassin de l’exposition Voyage en haute mer.
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