La mante diable Mobula hypostoma possède deux nageoires céphaliques de chaque côté de sa bouche qui lui servent à diriger le plancton vers sa bouche. Elle présente également une queue longue, sans épine. Sa face dorsale est noire et sa face ventrale est blanche.
Certains individus présentent une bande gris foncé sur leur face dorsale, derrière les yeux.
Elle peut nager à grande vitesse et sauter au-dessus de la surface.
À Nausicaá, les mantes diables sont nourries au biberon avec du krill (petites crevettes faisant partie du plancton). De cette façon, les soigneurs peuvent envoyer le krill directement dans leur bouche.
Cette raie est souvent capturée accidentellement. Leur faible taux de reproduction et leur maturité sexuelle tardive rendent cette espèce vulnérable. Une meilleure étude des pêches est nécessaire pour protéger les populations de mantes diables.
La mante diable est une espèce vivipare aplacentaire c’est-à-dire que les embryons ne sont pas reliés au sang de leur mère par un placenta. Une femelle donne naissance à un seul petit par portée.
De longues périodes de repos peuvent expliquer les cycles de reproduction prolongés chez les espèces mobulidés.
D’autres raies sont à découvrir dans le bassin de la Haute Mer : la grande raie manta, les raies guitares fouisseuses et les raies-aigles ocellées.
D’autres espèces de raies sont à voir dans les expositions de Nausicaá.
Pour en savoir plus sur le grand bassin de la haute mer, réservez votre visite des coulisses et découvrez le quotidien des soigneurs, les cuisines où se préparent les repas des poissons et la salle de filtration qui est surnommée la Cathédrale.
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