Le saviez-vous ?
Ce corail dur au squelette calcaire est un corail constructeur. Il grandit moins vite que le corail mou. Ce corail vit en symbiose avec des zooxanthelles, des algues unicellulaires.
Celles-ci favorisent la précipitation du calcium dissous dans l’eau lorsqu’elles absorbent le gaz carbonique de l’eau au cours du processus de photosynthèse. Cela aide le corail à bâtir son squelette.
On appelle les coraux durs des Scléractiniaires.
Comment le reconnaît-on ?
En français, on l’appelle corail pomme chips, il est en forme de feuille. Il forme des plaques minces et contorsionnées afin de mieux capter l’énergie solaire. Il arbore différentes teintes de brun, souvent aux marges blanchâtres.
Les colonies forment des masses de petites feuilles de quelques centimètres et de 4 à 5 mm d’épaisseur.
Quelle est sa particularité ?
Le corail se nourrit en très grande partie des déchets de l’algue mais aussi de la capture du plancton grâce à ses tentacules.
Quelles sont les menaces ?
Il est très sensible au blanchissement.
Mesures de protection
Appendice II de la CITES : cela signifie que son commerce international est surveillé. Selon les pays, il fait l’objet de quotas (Indonésie en 2022, Malaisie en 2023) voire de suspensions de trafic (totale pour le Mexique en 2023). Son commerce fait également l’objet de régulations en Europe (annexe B de EU Wildlife Trade Regulations).
Photos : Stéphan Pannier – Nausicaa, Alexis Rosenfeld – Divergence, Philippe Bourjon – CC By S.A 3.0 / Wikimedia,